Faucon Millenium d'Altaya : Journal d'un Modéliste Débutant HS#1

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La maquette du Faucon Millenium à construire : Spécial Peinture de la Coque Inférieure


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Voici la suite du journal de bord d'un modéliste débutant, la review de la maquette à monter du Faucon Millenium des éditions Altaya.
Retrouvez les épisodes 1 à 5, 6 à 9, 10 à 13, 14 à 18, 19 à 23, 24 à 27, 28 à 31, 32 à 37, 38 à 40, 41 à 44, 45 à 49, 50 à 55 et 56 à 61 en suivant ces liens.
Je vous rappelle que cette rubrique ne relate que ma propre expérience, et que je serais ravi de découvrir la vôtre si vous la partagez dans les commentaires.


Voici un épisode spécial, où l'on ne poursuivra pas la construction de la maquette d'Altaya, mais où l'on va réaliser une chose très attendue et très redoutée par la plupart d'entre nous, je pense (en tout cas moi je redoutais fortement cette phase) : la peinture de la coque inférieure de la maquette, qui est terminée depuis l'épisode précédent.

J'en profite pour remercier Silver's Workshop pour ses précieux conseils et pour le féliciter pour sa personnalisation de la maquette.

Pour voir les photos en plus grand format, faites clic droit --> ouvrir dans un nouvel onglet.


Préambule

Tout d'abord, afin de réaliser cette maquette le mieux possible, quelques conseils. Il faut savoir que la maquette d'Altaya a été réalisée par rapport à la maquette originale d'ILM qui a servi à filmer les scènes du Faucon dans l'Empire Contre-Attaque. Ce n'est pas une copie exacte, mais elle est quand même assez fidèle, à quelques détails près.

Aussi vous pouvez, par la peinture de la coque, réaliser une copie de la copie, en vous aidant des images fournies par Altaya dans le fascicule 50, ou vous servir des images d'archives de la vraie maquette originale, mises à disposition par le site altaya.fr, en suivant ce lien.

Personnellement, j'ai fait un truc entre les 2, me servant essentiellement de l'image du fascicule 50, et modifiant certains détails par rapport aux images d'archives.  Si vous vous servez exclusivement des photos de ma propre maquette, que je vais poster ici, vous aurez donc... une copie de copie de copie ! Il faut savoir aussi que certaines parties de la maquette, essentiellement des parties verticales, ne sont visibles ni sur le fascicule ni sur les images d'archives. Nous avons donc toute liberté quant à ces parties.

J'ai essayé pour ma part de faire un travail le plus accurate possible, par rapport à la position des taches, des points etc..., en essayant de m'éloigner le moins possible du modèle, mais vous pouvez créer votre propre vision du Faucon en vous en éloignant autant que vous voulez. C'est ce qui est bien avec les maquettes peintes à la main : chacune sera au final unique.

Notez bien également que les peintures n'apparaissent pas réellement en photo comme dans la réalité, que ce soit sur les photos des fascicules, sur les photos d'archive ou sur mes propres photos. Aussi le gris apparaît plus bleu qu'en réalité sur toutes les photos, et souvent les contrastes sont plus marqués sur les photos. Ne vous en formalisez pas.

Dernier conseil qui m'a été utile : avant de commencer, j'ai regardé des vidéos réalisées par l'artiste qui a peint la maquette du Faucon que l'on a pu admirer à Celebration Europe : Steve Dymszo. Ce ne sont pas des tutos pas-à-pas, mais il y a pas mal de conseils et de techniques utiles. Attention, c'est très bavard et c'est en anglais. Voici les liens de la vidéo 1la vidéo 2la vidéo 3, et la vidéo 4.


Matériel

Il est indispensable de se procurer un aérographe, outil essentiel pour peindre cette maquette. Je vous conseille très vivement de prendre un aérographe à double action avec compresseur. En effet, celui-ci vous permettra de régler à la fois le débit d'air, et le débit de peinture, et donc d'avoir de la précision et de varier les effets. J'ai fait l'erreur d'acheter en premier lieu un aérographe à simple action avec une bombe d'air comprimé, et c'est beaucoup trop imprécis pour le Faucon. J'ai donc acheté un double-action sur un site d'enchères en ligne bien connu. Ce n'est probablement pas de la top-qualité qui durera des années, mais j'en ai eu pour moins de 50€.



Je vous conseille aussi de nettoyer votre aérographe après chaque utilisation. Si vous ne le faites pas, de la peinture va s'agglomérer et boucher la buse, rendant l'appareil inutilisable. Le mieux est de le nettoyer avec un solvant.

Je ne vais pas vous détailler le mode d'emploi de l'aérographe ici, car il dépend de chaque appareil, mais une fois le coup de main pris (donc assez rapidement), son maniement est assez facile et on arrive à réguler son flux de peinture de façon précise.

Pour les peintures, j'ai opté pour de l'acrylique. J'ai pris les teintes conseillées par Altaya, de la marque Tamiya Color :

Ce sont les seules peintures que j'ai utilisées pour cette coque. L'acrylique est conseillé pour les débutants comme moi, car en cas d'erreur, il est plus facile à enlever et à remplacer. Cependant les maquettistes chevronnés préfèrent parfois les peintures à l'huile. A vous de choisir ce que vous préférez (et aussi ce que vous trouvez).

J'ai aussi pris un solvant pour ces peintures (Tamiya Thinner X-20A), ainsi que des bombes de laque Tamiya Insigna White (AS-20). J'en ai utilisé un peu plus d'une (100mL) pour cette coque inférieure. La plupart des sites préconisent d'en acheter au moins 4 pour l'ensemble de la maquette. J'en ai pris une de plus par sécurité.




Il vous faudra également quelques pinceaux, du scotch de masquage, un normographe avec des cercles (enfin, une règle avec des trous circulaires, quoi, le mieux étant d'avoir un diamètre de trou de 3mm et un autre de 2mm), éventuellement un stylo à peinture noir, une lame de cutter, une règle, un marqueur fin noir, une feuille de papier et de l'eau (à moins de faire cette maquette dans le Sahel, cette dernière fourniture devrait être assez simple à trouver).

Le fascicule conseille aussi de fabriquer un support qui tourne, afin de ne pas avoir à tourner soi-même autour de la maquette pour la peindre. Personnellement je l'ai installée sur une table basse au plateau rotatif donc je n'ai pas eu besoin de fabriquer ce support, mais cela peut être utile, en effet.

Et évidemment je vous conseille d'installer le tout sur des cartons afin de ne pas abîmer le sol de votre chambre, de votre salon etc... si vous n'avez pas d'atelier.


Sous-couche

J'en ai déjà parlé dans l'épisode précédent, mais il faut avant toute chose appliquer une sous-couche de laque blanche sur toute la maquette (ici Tamiya Insigna White). Celle-ci permettra aux autres couches de peinture de mieux accrocher aux plaques de coques, et d'être effacées avec le solvant en cas d'erreur.

Il faut donc masquer avec du scotch de masquage les 2 emplacements des niches ainsi que celui de la tourelle.

Attention à bien vaporiser en changeant l'angle de la bombe, pour ne pas laisser de zones non peintes. Il faut aussi passez à la bombe les éléments de décor qui ne sont pas encore fixées.

Cette phase préliminaire a déjà été décrite dans l'épisode précédent.



Plaques de couleurs

Ensuite, il s'agit de peindre les plaques de couleurs du Faucon. Sur la coque inférieure, on peut distinguer 15 plaques grises, 8 plaques rouges et 2 plaques jaunes.

On va donc masquer tout le reste avec du scotch de masquage afin de ne laisser apparaître que ces plaques. Cette phase est assez longue, et il faut être le plus précis possible afin que les peintures soient appliquées le plus proprement possible.

N'ayant jamais utilisé d'aérographe auparavant, je ne savais pas quelle précision pouvait avoir la projection de peinture, alors j'ai choisi de masquer entièrement toute la maquette, y compris les endroits situés loin des plaques à peindre. En fait, ce n'est pas vraiment la peine, il faut juste faire un masquage entourant chaque zone à peindre, c'est suffisant.


Une fois le masquage terminé, vous pouvez peindre à l'aérographe ces 23 formes en gris neutre (j'ai utilisé la peinture Tamiya telle quelle, sans dilution ou mélange). Oui oui, les 23 formes, car il vaut mieux peindre d'abord en gris les plaques qui seront rouge ensuite, ce qui évitera qu'elles n'apparaissent trop roses par la suite.

Réglez vos aérographes avec un débit de peinture maximum, là on recouvre de manière homogène. Il n'y a qu'une seule zone que je n'ai pas peinte homogène, c'est la zone qui jouxte le cercle central, car sur mes différents modèles, la peinture étaient à moitié effacée, avec un effet "mal appliqué" et très usé. On peut aussi profiter d'avoir mis du gris dans l'aérographe pour peindre les 3 actionneurs des plaques de poussée qu'on n'avait pas encore collés dans l'épisode précédent.


Une fois le gris appliqué, on nettoie l'aérographe et on y met du rouge. Pour cette teinte, j'ai ajouté au rouge neutre un peu de rouille et une pointe de gris neutre pour l'assombrir. A vous de créer votre propre teinte.

On applique ce rouge sur les 8 plaques, directement sur le gris. Attention, parfois des plaques rouge et grise sont très proches l'une de l'autre, voire carrément collées l'une à l'autre. Il faut donc masquer celle qui doit rester gris, avec une feuille de papier ou du scotch de masquage.



Ensuite on nettoie l'aérographe et on y met le jaune. Pour cette teinte, j'ai mélangé du jaune mat avec du blanc pour l'éclaircir, et j'ai rajouté un peu de rouille pour qu'il soit moins brillant. On peint ensuite les 2 plaques restantes.




Il ne reste plus qu'à retirer tout le scotch de masquage. Et voilà le résultat :



Voici maintenant une phase qui n'est pas décrite dans le fascicule et que certains modélistes n'ont pas daigné faire. Il y a de nombreuses autres plaques qui sont d'un gris très clair sur cette maquette, on les devine sur le fascicule 50 et on les voit très clairement sur les images d'archive.

C'est donc reparti pour un nouveau masquage au scotch, pour délimiter ces zones. Il m'a fallu des découpes très précises pour ces masquages assez compliqués parfois. Mais cette fois je n'ai fait que le contour des plaques à peindre, et pas l'ensemble de la maquette.



Après avoir nettoyé l'aérographe, j'ai mélange du blanc avec une pointe de gris pour avoir un gris très clair, que j'ai appliqué.

Voici le résultat (vous aurez remarqué que j'ai collé les 3 actionneurs manquant ainsi que les stabilisateurs de plaques de poussée, que j'avais mis de côté dans l'épisode précédent.




A partir de là, les étapes suivantes peuvent être réalisées dans l'ordre que vous voulez. D'ailleurs moi je n'ai pas toujours suivi l'ordre que je vous indique, vous le verrez dans les photos. Je vais d'ailleurs utilisercertaines de ces photos plusieurs fois, pour vous montrer différentes choses.


Points, traits, et brûlures

A présent que les plaques sont peintes, on peut y ajouter les points noirs et les petits traits qui jalonnent la coque inférieure.

Ces points sont en fait des ronds, très réguliers, et n'existent que sur la coque inférieure, on ne sait pas trop pourquoi. L'emplacement de ces points est bien visible sur la photo du fascicule 50. Je vous conseille, pour plus de régularité, de les réaliser avec l'aérographe et le normographe, sur lequel vous masquerez les autres trous avec du scotch de masquage. Il y a 2 types de ronds, de 3 et 2mm de diamètre.

Personnellement, je n'avais que le trou correspondant au cercle de 3mm, donc j'ai fait ceux de 2mm avec un feutre à peinture noir, mais l'effet est beaucoup moins joli.

Attention, je vous conseille de ne pas faire ces points en noir, ce qui les ferait ressortir avec trop de contraste, mais plutôt de mélanger du noir et du gris, afin d'avoir un gris très foncé. Certains cercles sont réguliers, d'autres un peu irréguliers sur la maquette originale, donc ne vous en faites pas si vous ne faites pas un boulot impeccable.



La maquette montre également plein de petits traits fins, à chaque fois par 2 ou 3 traits parallèles, de longueurs et d'espacements variés. Je les ai réalisés avec un marqueur fin. Bon, j'ai oublié de prendre une photo de cette étape , mais voilà ce que ça donne au final (la photo ci-dessous est prise à un stade un peu plus avancé de la peinture du Faucon).




Le blindage du Faucon est parsemé de brûlures de laser, que l'on a recouverts de la sous-couche blanche. Il faut donc les re-noircir. J'ai donc contouré approximativement ces traces de brûlures avec l'aérographe contenant mon gris très foncé.

Puis j'ai choisi de faire des brûlures profondes (donc très noires), avec un feutre à peinture noire. Plus tard, j'ai passé un peu de peinture blanche à l'aérographe (avec un jet très clairsemé) pour que ça n'apparaisse pas trop artificiel.



Salissures et vieillissement

Nous voici à l'étape de ce qu'on appelle dans le modélisme le "Weathering", autrement dit, on va appliquer un ensemble de techniques qui vont rendre la maquette un peu plus usée, un peu moins propre.

Tout d'abord, et puisque nous avons encore du gris très foncé dans l'aérographe, on peut appliquer cette couleur en différents endroits, en faisant varier le débit de peinture en fonction de la zone.

Il n'y a pas de tutoriel précis et pas-à-pas, je vous conseille de vous inspirer des différentes images à votre disposition. Insistez un peu plus sur les grilles d'aération, et les unités mécaniques à l'arrière du vaisseau. Pensez aussi à changer l'angle de vos projections afin de ne pas laisser de zones non peintes.

A ce stade on peut aussi fixer les niches que l'on avait peintes précédemment et mises de côté.



Passons à une méthode de weathering propre au Faucon Millenium : elle consiste à faire apparaître de fausses plaques, en donnant l'illusion que ces plaques sont de couleurs différentes, en créant des dégradés de gris. Ca paraît compliqué comme ça, mais en fait la méthode est très facile.

Pour faire ceci, toujours avec le gris foncé de l'aérographe, il faut régler le débit de peinture assez faible, et poser une feuille de papier (assez rigide) comme sur la photo ci-dessous. Ensuite, d'un mouvement rapide de l'aérographe, on envoie beaucoup d'air et un peu de peinture de haut en bas (ou de bas en haut) très rapidement. La démarcation créée par la feuille de papier doit avoir un axe qui suit un rayon du cercle constitué par le Faucon. Aussi toutes ces traces sont orientées vers le centre du vaisseau. Voilà ce que ça donne :


 L'emplacement de ces traces est défini par l'image du fascicule 50, mais vous pouvez les placer où vous voulez si vous n'avez pas besoin que votre maquette soit parfaitement accurate.

Vous pouvez aussi masser un peu de gris très foncé sur les plaques grises, rouges et jaunes (avec un très faible débit de peinture) afin de les faire paraître plus usées et salies.

J'ai profité de cette teinte pour rendre plus foncé l'actionneur de plaque de poussée le plus à droite de la maquette, car il est plus sombre que les autres.



Enfin, pour que ma maquette ne paraisse pas trop blanches, j'ai également passé une couche hyper aérée de ce gris foncé partout sur la maquette (avec beaucoup d'air et une quantité infime de peinture). Ca ne se voit pas forcément sur la photo, mais cela donne un aspect plus usé au Faucon.

Une autre technique d'usure est constituée par les rayures, faites au cutter sur les plaques rouges.



Du bleu !

Eh oui, sur le Faucon Millenium, il y a aussi des touches de bleu ! Notamment, il y a une pièce mécanique à gauche de la tourelle qui est bleue (alors que sa jumelle de droite est blanche, enfin gris sale).

Mais comme les fascicules ne nous ont pas demandé de la peindre avant de la coller, nous voici bien embêtés ! J'ai donc réalisé un masquage en pâte à modeler, bien précis. Puis j'ai peint cette partie avec la teinte bleu neutre telle quelle à l'aérographe (que j'ai bien pris soin de nettoyer après le gris foncé, bien sûr).


Il y a également une touche de bleu sur une pièce latérale proche des 2 traces de blaster parallèles en bas à gauche de la maquette, peinte avec la technique du papier rigide (cf photo ci-dessous), ainsi qu'une trace le long de la niche de droite (que vous verrez sur les photos d'ensemble à la fin de ce reportage). J'ai aussi ajouté une très fine couche de bleu sur les plaques rouges, et une couche un peu moins fine formant un rectangle sur la plaque rouge visible sur la photo qui suit.


De la rouille

Fini le bleu, nettoyons l'aérographe et ajoutons un peu de rouille.

Il y a 2 teintes de rouille sur cette maquette : l'une est orange (obtenue avec les peintures jaunes et rouille), l'autre est jaune (obtenue avec du jaune et du blanc).

Ces teintes sont d'abord appliquées en couche très fine à l'aide de l'aérographe, en s'aidant du modèle du fascicule 50. Elles sont totalement irrégulières et asymétriques, certaines zones du Faucon sont très touchées, d'autres pas du tout.


Une fois qu'on a fini d'appliquer la teinte avec l'aérographe, on récupère la peinture restant, on la dilue très fort (1 volume pour 10 volumes d'eau) pour en faire un lavis (ou jus), et on l'applique dans les interstices et le long de certaines pièces comme sur le modèle. En séchant cela fera apparaître des traces.

(D'ailleurs en comparant mes photos avec celles du fascicule 50 pour ce reportage, je me rends compte que j'ai oublié certaines zones, je corrigerai ça ultérieurement.)


Steve Dysmzo conseille une dernière phase, qui conseille ensuite de salir la coque à l'aide d'un lavis très dilué projeté à l'aide d'une brosse à dents, pour créer des taches irrégulières partout, mais après avoir fait un essai, je ne trouve pas ça très joli, donc j'ai préféré ne pas appliquer cette méthode.


Voilà, la coque inférieure est peinte, je suis assez content du résultat. Voici enfin quelques photos du produit fini.


A bientôt pour la suite de la construction du Faucon Millenium !


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