Voici la suite du journal de bord d'un modéliste débutant, la review de la maquette à monter du Faucon Millenium des éditions Altaya.
Retrouvez les épisodes 1 à 5 , 6 à 9, 10 à 13 et 14 à 18 en suivant ces liens.
Je vous rappelle que cette rubrique ne relate que ma propre expérience, et que je serais ravi de découvrir la vôtre si vous la partagez dans les commentaires.
Alors, lors du dernier reportage, nous avions terminé la soute, ainsi que le couloir qui y mène. Nous avions aussi continué de construire la structure métallique de la maquette, qui commence à prendre beaucoup de place.
Après avoir vu la maquette de Darak, un membre de Planète Star Wars un peu plus expérimenté que moi dans la construction de maquette, je pense, je me suis rendu compte que les murs de ma soute ainsi que le soi de mon couloir, faisaient un peu trop "plastique propre". J'ai donc décidé de les vieillir un peu avec un jus bien dilué de peinture noire étalé de façon aléatoire sur les murs et la soute, puis essuyé grossièrement à l'essuie-tout. Le plastique étant très lisse, j'ai effectué plusieurs passage pour que la peinture accroche.
Malheureusement je n'ai pas pris de photos de cette étape, mais en gros, les murs et les sols ne sont plus aussi propres dorénavant, ce qui ajoute au réalisme de la maquette.
Ce numéro contient le renfoncement de la coque bâbord inférieure, une grappe d'éléments qui le complètent, ainsi que le sol et la base d'un autre couloir.
En effet ce renfoncement paraît bien vide, avant qu'on ne le remplisse, avec des tuyaux, des pièces en tout genre (dont certaines très petites qu'il faut poser à la pince). Donc découpe/rognage au cutter et limage, vous connaissez tout ça par coeur, maintenant.
Mon conseil : ne découpez pas toutes les pièces de la grappe avant de commencer à poser, découpez-les au fur et à mesure que vous les posez, c'est plus facile pour se repérer. La notice vous montre une photo numérotée de la grappe et une photo numérotée de la pièce finie... Et posez-les bien dans le bon ordre, car certaines pièces s'imbriquent dans les pièces précédemment posées.
Et voilà, au final, ce que ça donne (alors, oui, vous aurez remarqué que j'ai mis le tout dans un carton, vous allez très vite comprendre pourquoi) :
Donc voilà pourquoi j'ai mis ce renfoncement dans un carton, et ce carton dans mon jardin : on va tester une nouvelle méthode de peinture : à la bombe. La notice préconise 3 bombes de peinture (noir, gris foncé, gris clair). Personnellement j'ai choisi de n'en prendre que 2 (noir et gris ciment).
La première couche, noire, doit recouvrir entièrement toutes les pièces, donc allons-y franco.
En revanche, la 2éme couche (grise) doit être faite en inclinant la bombe pour laisser le fond noir. Cette couche devant être très légère, je vous conseille d'éloigner un peu la bombe, et d'asperger de loin. Cela donne un aspect "recouvert de suie" au renfoncement, dont la couleur d'origine est donc noire.
Je ne suis pas super satisfait de cette réalisation, car la peinture en bombe donne un aspect trop brillant à cette pièce, alors que j'aurais voulu un aspect "sali". Lorsque je m'attaquerai au numéro contenant le 2ème renfoncement ou au vieillissement général de la coque inférieure, je peaufinerai tout ça.
Mettons cette pièce de côté, et réalisons maintenant le 2ème couloir, ou plutôt "tunnel", comme il est décrit dans la notice.
Le sol et la base sont solidarisés par 6 vis en laiton (donc dorées). Commencez par la partie étroite de la base, ce sera plus facile. Moi j'ai commencé par l'autre côté... et c'était moins facile...
Ensuite, il faut monter encore une de ces satanées arches avec tous ses petits coussins à découper/rogner/limer/coller... On en a déjà monté beaucoup dans les épisodes précédents, je vous épargne le montage. Avec les 2 qu'on a montées la dernière fois, cela nous fait une tryptique d'arches que l'on peut fixer sur le tunnel.
Mais ATTENTION ! J'insiste sur ce point : ne les collez pas ! Vous allez comprendre pourquoi plus tard.
C'est la fin de ce numéro, dont la réalisation est très longue.
Les prochains numéros seront beaucoup plus courts.
Pour les abonnés, ce numéro est livré avec 2 cadeaux : un porte-revue pour ranger vos fascicules, et un blue print à l'échelle 1:1 de la maquette. Et là on se rend compte qu'une fois finie... elle va prendre de la place ! Je vous ai mis un cure-dent sur la photo pour vous rendre compte de l'échelle (pour la voir en plus grand, clic droit puis ouvrir dans une nouvelle fenêtre).
En tout cas je suis bien content d'avoir ce plan qui va me servir de plan de travail.
Ce numéro contient des structures métalliques dont on se servira plus tard, un support d'assemblage en plastique transparent (dont je ne saisit pas encore la fonction), 2 panneaux de couloir, et une grappe contenant les coussins de capitonnage de ces panneaux.
Le montage de ce numéro est assez court, et ne concerne que ces panneaux de couloir. Il s'agit de découper à la pince chaque coussin, de rogner les attaches au cutter, de les limer éventuellement, et de les coller sur les panneaux dans le bon ordre.
Conseils :
- Détachez les coussins au fur et à mesure que vous les collez en gardant bien précieusement les schémas numérotés de la notice
- Faites attention au sens de collage : chaque coussin a un sens, les 2 bouts n'ont jamais la même forme, donc regardez bien les photos.
Maintenant que ces panneaux sont garnis, on peut les placer sur le tunnel. Il n'est pas indiqué qu'il faut les coller. Dans le doute, je ne l'ai pas fait.
Cela donne une ouverture rectangulaire au bout du couloir. On verra plus tard comment cela s'articule avec le reste de l'intérieur de la maquette.
Voilà pour ce numéro, je vous l'avais dit que c'était court.
Le seul élément dont on va se servir dans ce numéro, c'est la grappe de coussins. La structure métallique et la plaque de coque sont pour plus tard.
On reprend le tunnel monté dans le précédent numéro, et on va garnir un des côtés avec les coussins de la grappe, que l'on va découper/rogner/limer/coller.
Une fois de plus, à découper au fur et à mesure, et suivez bien le plan. D'abord les coussins du bas, puis ceux du haut.
Et là, vous pouvez découvrir une des raisons (pas la plus importante) pour laquelle je vous avais conseillé de ne pas coller les arches : vous pouvez les enlever pour coller les coussins, elles ne vous gêneront pas !
Un petit conseil pour que vous ne fassiez pas la même erreur que moi : les coussins ont un sens ! C
e n'est pas indiqué dans la notice, mais l'un des côtés horizontaux de chaque coussin et rond tandis que l'autre côté est légèrement biseauté. Il n'est pas indiqué lequel de ces côtés mettre en bas et lequel mettre en haut, mais je vous conseille de mettre tous les côtés biseautés en haut et tous les côtés ronds en bas (ou le contraire, comme vous préférez). J
e n'ai pas fait attention, pour ma part, et le résultat est que j'ai un des espaces entre coussin du haut et coussin du bas, qui est sensiblement plus étroit sur une paire que sur l'autre. C'est pas hyper visible, mais si vous êtes perfectionniste, faites attention à ça.
Inutile de remettre les arches pour le moment, il faut faire l'autre côté, maintenant. Mais on verra ça dans le prochain numéro.
Un numéro très court, qui ne contient qu'une structure métallique (pour plus tard), et une nouvelle grappe de coussins...
Dans ce numéro on va monter les coussins de l'autre côté du tunnel... Dans l'absolu je ne comprends pas trop l'intérêt d'avoir fait 2 numéros pour ça.
Donc encore un numéro très court. On découperognelimecolle en suivant bien le plan.
Attention ! J'ai fait une bêtise. Le premier coussin que j'ai collé a glissé et est un peu de travers (et n'est pas décollable). Le résultat n'est, du coup, pas parfait. Alors faites attention de bien caler vos coussins vers le bas de l'encoche.
Notez que les coussins du haut doivent dépasser du rebord du couloir. C'est normal, vous en faites pas.
Remettez les arches (sans les coller !) et voilà ce que ça donne :
Eh bien... c'est déjà fini !
Rien de bien sorcier dans ce numéro, lui aussi très court, où on va capitonner le plafond du tunnel et solidariser l'ensemble. Le numéro contient donc ce plafond, la grappe contenant ses coussins, et des structures métalliques pour plus tard, ainsi qu'un support en plastique transparent mystérieux de plus.
Bon eh bien c'est parti, vous connaissez la méthode. On place les coussins au fur et à mesure, comme vous savez bien le faire maintenant.
L'heure est venue de mettre le plafond sur la base, en faisant bien correspondre toutes les encoches. Ne collez rien à ce stade.
Et c'est à cette étape que j'ai compris l'importance de ne pas avoir collé les arches ! Le suspense insoutenable arrive enfin à son terme.
Accrochez-vous bien... Bien que rien ne l'indique, les arches ont un sens !
Il faut donc d'une part bien aligner les tiges qui les surplombent entre elles, mais il faut aussi que ces tiges soient alignées avec les trous du plafond, sinon, on ne peut pas solidariser la base et le plafond. Et avant de poser le plafond, vous avez une chance sur deux de les avoir positionnées à l'envers. Donc si on les avait collées...
A gauche : pas bien! A droite : bien !
Il n'y a plus qu'à solidariser le tout avec l'anneau, et voilà, le tunnel est fini, comme le numéro, d'ailleurs.
C'est fini pour aujourd'hui.
Voici quelques photos pour le plaisir de ce que ça va donner une fois la soute et les 2 couloirs réunis.