La critique du cross-over publié chez Panini Comics
Contenu :
War of the Bounty Hunters Alpha - Un colis précieuxrnrn
Star Wars 13 : A la recherche de Han Solo
Bounty Hunters 12 : Cible Solo
Dark Vador 12 : Guet-apens
War of the Bounty Hunters 1 : Recherché
Bounty Hunters 13 : Epreuve de force sur la lune des contrebandiers
Après Vador Abattu, le cross over entre les séries régulières Star Wars et Dark Vador, et La Citadelle Hurlante, cross-over entre les séries Star Wars et Docteur Aphra, Marvel nous offre un nouveau cross-over, cette fois entre les 4 séries régulières Star Wars, Dark Vador, Docteur Aphra et Bounty Hunters.
Ces récits seront publiés également dans leurs séries respectives, mais Panini nous propose ici un nouveau format, en couverture souple, qui nous organise ces récits dans l'ordre chronologique. On aura donc le choix pour la lecture de cette nouvelle aventure, soit de la suivre partiellement ou en totalité dans les 4 séries, soit de la suivre chronologiquement dans cette collection.
Qui dit différents auteurs/dessinateurs dit forcément inégalité en terme de qualité.
Ce prélude pose la problématique de départ : le vol de Solo dans la carbonite à Boba Fett, et met en place les différentes factions qui vont s'affronter pour le récupérer : Boba Fett, Luke, Vador, Valance, les autres chasseurs de primes (Dengar, Zuckuss et 4-LOM), et l'Aube Ecarlate (notons qu'Aphra n'arrivera que dans le 2ème tome). Par conséquent, on n'entre pas directement dans l'action, c'est davantage une intro pour l'aventure qui va suivre, présentant les motivations de chacun. Et parfois... c'est pas super intéressant. L'opus sur Luke et celui sur Vador (ce dernier étant essentiellement constitué de flash-backs) notamment, ne cassent pas cinq pattes à un bantha. On sent que l'auteur ne voulait pas se lancer directement dans l'histoire
Mais cette introduction est sauvée par les issues War of the Bounty Hunters (qui tourne autour de Boba) et Bounty Hunters (qui suit Valance), qui sont beaucoup plus palpitantes, grâce à la personnalité de leurs héros (Le Boba Fett de cette série est bien plus badass que celui de la série télé) et aux scènes d'actions très dynamiques (voire gore dans la toute première issue).
Graphiquement, c'est encore plus inégal, on alterne entre le superbe et ultra dynamique de Vilanelli, le cartoonesque-sympa de Luke Ross, le pas-mal-mais-un-peu-fade de Rosanas, le chargé-un-peu-crade de McNiven et le carrément moche de Vilanova.