La critique du 7ème (depuis le relaunch) magazine de comics de Panini
Ce numéro comporte les 2 dernières issues de Jason Aaron sur la série Star Wars. Puis vient le dernier épisode du 2ème arc de Docteur Aphra, la 1ère issue du 3ème arc, et enfin la première issue du 2ème arc de la série Dark Vador.
Revenge of the Astromech
Imperial Pride
Voilà qui clôt la série de Aaron, qui sera reprise ensuite par Gillen, une fois de plus sur des récits quasiment indépendants en une seule issue.
Le premier fait de R2-D2 un héros indestructible et vaillant qui vole au secours de son équipier, au nez et à la barbe d'impériaux dignes des légions romaines d'Asterix... C'est un peu rigolo, beaucoup ridicule...Et je ne vais pas m'apesantir sur le dessin de Larroca, que j'ai critiqué en long, en large et en travers jusqu'ici. Petite différence, ici : les visages décalqués ne sont pas ceux d'acteurs des films, ce qui donne des expressions un peu moins vues et revues qu'à l'accoutumée, mais la différence entre ces visage photoréalistes et ceux dessinés est toujours aussi choquante et désagréable.
La seconde aventure clôt l'histoire (enfin, pour le moment) de l'escadron Scar, que j'aimais bien avant cette histoire... et qui passent ici pour des fanatiques sans pitié, complètement inféodés à Vador et Palpatine, haineux et cruels... Bof... Et les dessins ne sont vraiment pas ma tasse de thé, une fois de plus, et pour toutes les raisons maintes fois évoquées.
Book II : The Enormous Profit
La conclusion (un peu expéditive, il faut avouer) de cet arc où Aphra se retrouve entre l'enclume et le marteau... enfin entre son ancien maître et l'esprit du Jedi fou qui a pris possession d'un droïde. Ce combat manque de suspense et de rebondissement, heureusement l'humour et la propension à se mettre dans la mouise d'Aphra sont assez divertissants pour sauver le récit. La conclusion de l'histoire de Krrsantan le Noir est amusante et celle des droïdes angoissante et prometteuse. Le dessin de Kev Walker n'est par contre pas à la hauteur des précédents chapitres, surtout le visage d'Aphra qui est loin d'être aussi séduisant que d'habitude, sauf sur la dernière page.
Remastered
A mon sens, le meilleur récit de ce magazine. On y découvre une Aphra plus profonde, plus humaine, on devine ses failles et ses blessures, et celles-ci trouvent un écho dans les propres fêlures de celle qui va devenir sa plus intime ennemie, la lieutenante déchue Tolvan. La fin de l'issue est un choc et on a hâte de lire la suite. Le dessin de Laiso est sublime, les héroïnes sont magnifiques et sexy, surtout dans l'une des scènes où l'on sent la tension sexuelle entre les deux. Les expressions de visages (et particulièrement les regards) sont sublimes, et les plans, surtout les plans de détail, sont particulièrement bien choisis et efficaces.
The Dying Light
Bien qu'exempt de toute scène d'action, a contrario du livre I, ce chapitre installe une tension dramatique et un mystère qui donnent vraiment envie de connaître le prochain. Comme pour l'explication de la couleur du sabre des Sith, on sent que cet arc va amener des éléments essentiels dans la saga globale. Et je suis très content de revoir l'une de mes Jedi préférée (un de mes autres pseudos est Jocasto Ny) en la personne de la bibliothécaire du Temple Jedi. Les pions se mettent en place dans ce qui promet d'être un affrontement épique entre Vador, le Grand Inquisiteur et Jocasta Nu. Les dessins de Camuncoli sont toujours très bons, sauf sur les visages humains, où la multiplication des traits rend les visages un peu trop ridés. Bon, sur une Jedi âgée comme Jocasta, ce n'est pas très grave, mais j'apprécie habituellement un peu plus de rondeur et de simplicité sur les dessins de visages,.