La critique du 5ème numéro du magazine de comics de Panini
Comme à l'accoutumée, ce magazine nous propose
Ainsi que des interludes du rédac'chef Aurélien Vives, qui nous présente les créateurs du comics Les Ruines de l'Empire, sorti en album chez Panini 100% Star Wars, et analyse les deux séries présentées dans le mag.
Il s'agit de la suite de l'aventure que l'on suit depuis le premier numéro.
De l'action, des bastons, des explosions, des bagarres. Cet épisode est une fois de plus très dynamique, et suit différents groupes : Luke aux prises avec un Hutt bodybuildé et collectionneur qui veut en faire un gladiateur, Han Solo pris en tenaille entre sa future femme et sa femme actuelle (mais l'est-elle vraiment?), Chewie et 3PO qui se fraient un chemin à grands coups de beignes pour retrouver le jeune fermier qui se prend pour un Jedi...
Le scénario de Jason Aaron est donc toujours aussi survolté, mais, bien que l'histoire de Luke soit assez passionnante (et rappelle une aventure de Han Solo dans les tous premiers comics de Marvel, dans les années 80, où c'est le contrebandier qui devait faire ses preuves dans l'arène), et nous dévoile un apprenti Jedi bien maladroit, on ne voit en revanche pas trop où va l'histoire de Han, Leia et Sana (dont on ne connaît toujours pas réellement l'identité), qui fait un peu du surplace.
Le dessin de Stuart Immonen est égal à lui-même, dynamique, avec des angles de vue subjectifs qui ajoutent encore plus de mouvement à l'action. Les personnages sont toujours aussi beaux et ressemblants.
A noter : il est dommage que la couverture du comics montre Luke devant un rancor, car le récit ne dévoile pas la nature du monstre qu'il devra affronter dans le prochain épisode... nous voilà donc spoilés !
Je commence à décrocher un peu de l'histoire de Vador et de sa bande de poulains impitoyables, qui stagne un peu. Encore de nouveaux alliés, des jeunes "apprentis" impitoyables comme il se doit... mais ça n'avance pas franchement. En revanche le Docteur Aphra devient de plus en plus intéressante, laisse paraître ses fêlures et son passé... C'est un personnage qui me plaît vraiment. Et ses acolytes, les 2 avatars démoniaques de C-3PO et R2-D2, sont hilarants de sadisme. Un scénario de Kieron Gillen en demi-teinte, donc.
Il est probable que ce "décrochage" est dû au fait que dans ce magazine, on ne lit que des récits très courts, et en 2 mois, on a le temps de décrocher du précédent numéro. A mon avis, l'album Dark Vador 2 me plaira davantage quand toutes ces aventures seront mises bout à bout.
Le dessin de Salvador Larroca, avec son encrage à outrance et ses plans très serrés, me plaît toujours beaucoup, mais ce numéro manque un peu, par rapport aux précédents, de noirceur.