La critique du magazine de comics STAR WARS 004, avec la nouvelle série Dark Vador
Oui, je sais, cette critique est un peu tardive, le numéro 5 est déjà dans les kiosques. Mais mieux vaut tard que jamais.
Ce numéro présente, pour la première fois, 3 séries, à savoir :
Je ne vais pas m'étendre sur les critiques, déjà faites (et dont voici les liens), de La Guerre Secrète de Yoda et Aphra. Et je vais directement m'intéresser à la toute nouvelle série Dark Vador.
Tout d'abord, je trouve ça vraiment dommage que Panini ne donne pas de titres différents à des séries différentes. On ne s'y retrouve plus entre les relaunches des magazines, qui portent le même nom que les albums ou que d'autres magazines... Je ne compte plus le nombre de "Star Wars 1" qui sont sortis chez Panini. Et là, on recommence la même chose avec Dark Vador, nouvelle série portant le même titre que l'ancienne série... Pourtant en VO, la série s'appelle Darth Vader : Dark Lord of the Sith... Bref, probablement que tout ceci n'est pas très important, mais il fallait que je le dise, pour un bibliothécaire, le boulot de classification n'est pas simple avec Panini.
Je ferme cette parenthèse pour aborder cette nouvelle série qui prend place immédiatement après La Revanche des Sith, et même pendant la scène de la renaissance de Vador dans le film. Cette histoire s'intègre merveilleusement bien dans la continuité entre les épisodes III et IV, et se propose manifestement de répondre aux questions qu'on peut se poser sur cette période de transition entre la République et l'Empire, entre l'armée de clones et l'armée impériale de stormtroopers, entre Anakin Skywalker et Dark Vador...
D'entrée de jeu, Charles Soule nous sert un reboot d'un des principes communément admis pour la couleur des sabres laser des Sith, qui déterminera la quête du Seigneur Noir : obtenir son sabre laser... et ce en faisant preuve de toute la violence et la rage possible... et il n'y va pas de main-morte, affrontant même ceux qui sont censés être ses alliés, avant de se mesurer à un Jedi en exil, une espèce d'ermite guerrier super-classe et super-fort qui va lui donner du fil à retordre. Passionnant !
Côté dessin, Camuncoli fait le boulot... sans plus. Les poses sont dynamiques, bien qu'il y ait assez peu (pas assez?) d'effets cinétiques dans ses scènes d'action. Les visages sont simples (un peu trop), les fonds travaillés, les effets d'eau et de fumée bien ficelés. Il y a quelques problèmes de proportion sparfois, la carrure et le casque de Vador semblent différents d'une image à l'autre, mais c'est subtil, pas vraiment choquant.
La violence du récit est bien transcrite par les grandes giclées de sang lors des massacres, j'aime bien (quoi, psychopathe?). La couleur de Cam Smith est impeccable, surtout dans le travail des reflets.