Critique de "The Perfect Weapon" par Delilah S. Dawson qui nous fait découvrir le personnage énigmatique de Bazine Netal aperçue dans le Réveil de la Force
Couverture du roman électronique "The Perfect Weapon"
Del Rey est l'éditeur historique américain des romans Star Wars et ce depuis 1977. Ayant reconduit leur accord avec Lucasfilm, ils s'occupent de tous les nouveaux romans pour adultes Star Wars et notamment de la série "Voyage vers le Réveil de la Force". Voici la chronologie officielle des nouveaux romans. Malheureusement rares sont les traductions françaises à l'heure actuelle. Cette critique concerne donc la version originale de l'oeuvre.
Chronologie des nouveaux romans pour adultes "canoniques" Star Wars
La nouvelle "The Perfect Weapon", et c'est bien d'une nouvelle qu'il s'agit, vient parfaitement s'intégrer dans cette série car elle lève le voile sur un personnage intriguant du "Réveil de la Force", la sulfureuse espionne Bazine Netal qui informe le Premier Ordre que nos héros sont dans le château de Maz Kanata.
Bazine Netal telle qu'elle apparaît dans le "Réveil de la Force"
Cette histoire suit l'anti-héroïne quelques temps avant les événements du "Réveil de la Force" alors qu'elle est engagée par un mystérieux employeur pour récupérer les biens d'un Stormtrooper à la retraite et qu'elle se retrouve bien malgré elle avec un partenaire plutôt empoté.
La nouvelle se lit bien, l'écriture est fluide et le personnage principal est attachant malgré son côté revêche et sans concession. Bazine est une mercenaire et une espionne qui se moque bien de qui l'emploie tant qu'elle est grassement payée, dans la lignée d'un Boba Fett ou d'une Aurra Sing. Même si elle n'est pas elle-même une chasseuse de prime, elle a le même genre de fonctionnement et de mode de pensée. Les scènes d'action fonctionnent bien et l'humour est bien présent. On retrouve des clins d'oeil à l'univers comme une scène de cantina et on a un aperçu de ce qu'il est advenu des Stormtroopers une fois qu'ils sont devenus des citoyens de la Nouvelle République.
La nouvelle se lit vite, un peu trop d'ailleurs (en environ une heure) et la fin m'a personnellement laissée sur ma faim. J'aurais aimé en savoir plus sur son mystérieux employeur et son mystérieux paquet à livrer. Mais je pense que c'était le but recherché, tout comme l'héroïne, qui est une professionnelle, nous ne saurons pas qui l'emploie ni ce qu'est le colis, seulement que le boulot a été effectué.
Je vous laisse avec un extrait (traduit par mes soins) qui résume à merveille le personnage :
" Franchement qui espionne avec des talons de douze centimètres ? (...) Tout ce qu'elle fait, elle le fait pour une bonne raison. Après tout, on ne peut pas cacher des bombes dans des ballerines"